Un grand tour et puis revient...
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Oslo, puis virage à deux cents degrés

D 12 septembre 2017     H 23:45     A FM     C 1 messages


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Puisqu’il s’était avéré impossible de remonter du Sud de la Suède jusque dans les environs de Stockholm en train pour suivre le Gotta Kanal, nous avons donc fait le projet de suivre la côte sud puis la côte ouest de la Suède jusqu’à la frontière norvégienne. En ligne de mire, il y avait Oslo, à quelques encablures (ou plutôt à quelques fjords)...

Oslo était un peu notre terre promise, l’étape qui marquerait que tout est possible et qu’il est temps de reprendre le chemin de la maison.... Or, on le sait, les terres promises, c’est magique sur papier, mais quand on y est, les surprises ne se font pas attendre.

Nous avons donc traversé ces fjords, gravi collines et ponts, affronté la pluie et le vent et sommes arrivés dans notre Canaan nordique, le 8 septembre en après-midi.
Nous savions où nous allions ; nous savions que nous devrions gravir la colline d’Ekerberg (passant sur la route qui a été immortalisée par Munch)... Mais nous ne savions pas
- qu’il pleuvrait des seaux ;
- que le camping serait fermé ;
- que passé 18 heures, le samedi, on ne vend pas de bière... "Welcome to Norway" (les caissiers ont de l’humour) ;
- que, vers 22h30, un hélicoptère atterrirait à côté de notre tente (le bruit nous a presque terrorisé) et qu’un mec en sortirait en nous disant : "je viens pour un mariage ; la limousine ne va pas tarder..." ;
- qu’effectivement, un mariage dans la plus pure tradition arabe viendrait se finir sous nos yeux vers 23 heures 30, avec les hululements, les adieux déchirants d’une mère à sa fille et à sa petite fleur, et les chants scandés par un meneur et répétés par l’assemblée ;
- que, le lendemain matin, un défilé d’ancêtres conduisant des ancêtres de l’ACSN (American Cars Of Southern Norway) se tiendrait dans ce même camping fermé ;
- que finalement, nous trouverions un gîte chez un mec qui a fait 2000 kilomètres à vélo il y a quelques années ;
- qu’on pouvait manger du renne et de la baleine, sur la même brochette et avec des airelles...

Finalement, nous voici sur ce ferry... Après deux jours et demi à Oslo au rythme des musées et des balades.

Nous avons profité de la pluie pour faire le point. Vivre à quatre dans cette promiscuité est un défi. Il y a des jours avec et des jours sans, mais on apprend à vivre comme ça. Le défi de vivre quasi un mois au rythme de 4 jours en "sauvage" sur 5 a été relevé avec succès. On apprend plein de choses, sur nous, sur les lieux qu’on voit, sur ce qu’on peut voir dans un paysage, dans un ciel, dans les zigzags d’un enfants et dans sa détermination à vaincre la pluie et/ou une côte...

La mer est grosse et les émotions se bousculent ; demain est un autre jour, il sera danois

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