Quand le chemin est pourri, le camping est bon...

Dernière étape complète en Lettonie aujourd’hui.
Hier soir, c’était camping sauvage au lieu-dit "Lauras" pas loin de Kapsede. Feu de camp en famille, barbecue et marshmallows avant une bonne nuit à 4 dans la même tente.
Au réveil, petit-déjeuner devant l’épicerie du coin puis 38 kilomètres dont les derniers dans les faubourgs, puis le centre, puis à nouveau les faubourgs de Liepaja. Une pas si grande ville que ça dont un tiers de usines et immeubles sont abandonnés et qui se caractérise pas son urbanisme étonnant.
Au sortir de cette cacophonie architecturale aux allures de lendemain de conflit mondial, nous voici sur une grosse nationale où la prudence est de mise.

Après avoir escorté une Allemande et son fils sur quelques kilomètres - chacun trouve sa cigogne... - nous prenons les chemins de Bernati pour choisir ce "mini kempings".
Au menu : repos, séchage du linge lavé avant-hier, brin de causette et échange de tuyaux avec des cyclistes allemands arrivés entretemps, débrief’ des parents autour du feu, orage nocturne, puis on se lance pour les 37 derniers kilomètres le long de cette grosse nationale pas franchement cyclable.

Á la frontière, on prendra des photos, une bière et des glaces pour fêter ça puis on se cherchera un hébergement dans un bled dont je ne saurais écrire le nom. Il paraît que là-bas, c’est un paradis de pistes cyclables... On s’en fait une fête.

À demain ou plus tard, sur les chemins de Klaipeda et sur la route de la maison, qui zigue et qui zague comme on aime bien.